Le petit (?) commerçant

À 20 minutes de Paris, Houilles et Carrières-sur-Seine ont une allure de grand village. On y a nos habitudes et nos commerçants les connaissent. Ils ont toujours un mot sympa, offrent une clémentine au petit et parfois même nous gardent nos paquets le temps de passer à la poste (encore fermée arghhhh !) On entendrait les cigales que ça n'étonnerait personne ! Ces commerçants n’ont pas l’accent du sud, la moustache à l’anglaise et encore moins la bedaine. Ils sont so’ 2024 ! Si on le rêvait, notre commerçant idéal serait un ancien stewart un peu poète, reconverti dans les fleurs. Un brin beau-gosse aussi (parce qu'un beau gosse qui vous tend un bouquet fait forcément vendre plus de fleurs !) mais pas arrogant. Avec le sens de l’aventure nécessaire à ceux qui survivent à un business qui traverse la Covid et ses variants. L’Indiana Jones des charges sociales ! Il serait aussi hyper souple. Dans les affaires ! ll s’adapterait à un marché de plus en plus difficile avec un concurrence très rude où les géants proposent des offres qui étouffent les petits. Il se réinventerait en présentant de nouveaux produits avec une qualité garantie comme des fleurs séchées… Françaises Monsieur ! Et puis il expliquerait que le monde est un peu fou. Qu’il ne comprend pas qu’une tulipe qui fait 3 000 km est moins chère qu’une fleur de nos régions.